• 1001 manières de faire échouer un projet.

    1001 manières de faire échouer un projet.

    C'est un secret de polichinelle, moins de 20% des projets sont des réussites (respect des coûts, délais et exigences MOA remplies), près de 30% sont purement et simplement abandonnés et plus de 50% ont explosé les budgets (2 fois plus cher en moyenne), les délais (2 fois plus long que prévu) et n'ont répondu qu'à 60% de la couverture du besoin fonctionnel spécifié !

    Le risque d'échec augmentant exponentiellement avec la taille du projet (en moyenne au delà de 2 M€ / an).

    Quelles en sont les raisons ?

    Le projet est trop gros, il n'y a pas eu de lotissement, de priorisation des grands domaines du projet, la direction générale a eu les yeux plus gros que le ventre, elle a voulut tout faire en même temps. Le projet s'est éternisé, les équipes ont perdu toute motivation qui est pourtant la clé de la réussite. Les langues se sont déliées, les critiques ont commencé à fuser minant le moral des troupes. Le projet a perdu sa taille humaine, l'imagination créatrice des participants a été bayonnée.

    Les changements en provenance de la MOA arrivent trop souvent sans que soit mis en oeuvre un véritable processus de la gestion du changement.

    Chacun , MOA, MOE, consultants, sous-traitants apportent leurs contributions sans réelle communication.

    Au lieu d'encourager les synergies, le chef de projet s'est confiné dans un rôle de simple intermédiaire, sans contrôles véritables entre les différents intervenants aux intérêts divergents.

    La clé du succès est le degré d'implication des acteurs ainsi qu'une définition claire et compréhensible d'objectifs réalistes. Malheureusement dans la majorité des cas les utilisateurs ne savent pas ou n'arrivent pas à exprimer leurs besoins. L'insuffisance du recueil des besoins explique dans 50% des cas l'abandon des projets.

    Dans 5% à 15% des cas, l'échec est du aux technologies non maîtrisées ou qui ne correspondent pas aux métiers.

    Comme nul ne sait faire du 1er coup, ni tout faire en même temps, ce n'est pas un surcoût que de faire un schéma directeur, d'utiliser des référentiels (CMMi, ITIL, COBIT) et un plan d'urbanisme, qui sont au contraire des méthodes de diminution de risque.

    L'échec n'est pas du à des mauvaises solutions à de vrais problèmes mais à de bonnes solutions à de faux problémes.

    Donc, si vous voulez aller plus vite et bien prenez votre temps !

     

    "La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse. La vieillesse est le temps de la pratiquer."

    Jean-Jacques Rousseau

     

    Voir aussi :

     

    http://urbanisation-si.blog4ever.net/

    http://urbanisation-si.over-blog.com/

    http://urbanisation-si.eklablog.com/

    http://bonnes-pratiques-si.eklablog.com/

    http://rhonamaxwel.over-blog.com/

     


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