• Un bon contrat, n'est pas un contrat signé mais un contrat standardisé

    Un bon contrat, n'est pas un contrat signé mais un contrat standardisé

    Le contrat de service définit un accord entre le fournisseur et le consommateur.

    Il est composé :

    • D’un contrat syntaxique qui propose une représentation technique du service :
      • Il constitue le contrat d’utilisation du service (son interface). Il présente le nom du traitement, ses paramètres d’entrée et de sortie et les contraintes structurelles (format et contrainte sur les données) qui s’y appliquent.
    • D’un contrat sémantique qui fournit une description informelle du traitement:
      • Il précise les règles et contraintes d’utilisation du service : La valorisation des messages de réponse (0 représente-t-il le résultat d’un calcul, une erreur, une interruption de service ?) ; Les exceptions ; les pré et post conditions techniques (ex. : volume des données échangées) ou métiers (ex. : écriture comptable équilibrée).
    • D’un contrat de niveau de service (QoS & SLA) qui précise les engagements du service : 
      • Il spécifie par exemple le temps de réponse maximum attendu, les plages horaires d’accessibilité, le temps de reprise après interruption, les procédures mises en œuvre en cas de panne, les procédures de prise en charge du support, …
    Par exemple, lorsqu’un service est implémenté sous forme de Web Service (nous parlons bien ici d’un exemple ; il ne faut pas confondre service et Web Service), son contrat est composé :
    • D’une WSDL qui décrit les modalités d’accès au(x) service(s)
      • La WSDL fait partie du contrat syntaxique. Elle fournit l’interface du service.
    • D’un ensemble de XSD qui définissent les types de données échangées par le service :
      • Les XSD font partie du contrat syntaxique. Elles définissent les formats de données et les contraintes structurelles. Les XSD font également partie du contrat sémantique. En effet, la richesse des types et restrictions XSD permet d’auto-documenter les valeurs possibles et permet souvent d’éviter des quiproquos.
    Le contrat standardisé se compose :
    • d’un ensemble de policies qui définissent les règles d’utilisation du service :
      • Les policies font parties du contrat sémantique. Les règles et contraintes qu’elles expriment adressent des domaines variés : Sécurité, encodage, langue, versioning, métiers, …
    • De documentations complémentaires.
      • Ces documentations complètent le contrat sémantique. C’est par exemple dans les spécifications que l’on décrira les pré et post condition d’utilisation du service (elles ne sont pas toutes implémentables sous forme de policy).
      • Ces documentations constituent le contrat de niveau de service (QoS & SLA). Notons que l’on parle bien d’un contrat qui définit un ensemble d’indicateurs et de valeurs seuils. Il n’est pas question ici des moyens techniques à mettre en œuvre pour leur supervision (traces, alertes, …).
      
    "La parole qu'on prononce doit être comme le rubis, peu pesante, mais de grand prix"
     

    Tags Tags : , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :